Vous l'aurez compris, ici nous donnerons libre cours à nos oeuvres poétiques !

Charité bien ordonnée commençant par soi-même, j'ouvre le bal :

Si belle que je suis tombé, devant elle, en arrêT
Alors j’ai soudain senti mon coeur battre en altO
Rien au monde ne me prépara à cet état résolU
Ah, si j’avais ce courage de pouvoir lui avoueR
Ne serait-ce qu’une fois, à quel point, je l’aimE

Seulement voilà, je ne vois pas commenT
Avoir la capacité d’aller chercher ce crédO
Réponds-moi, toi qui fais parti de l’absolU
Apporte-moi la chance d’oublier ma peuR
Ne plus hésiter, puis de tout me permettrE

Soudain mon âme se libère de ce tourmenT
A mon tour de pousser le premier dominO
Regardez, je n'ai jamais été aussi convaincU
Adieu les craintes, je vais désormais fonceR
Ni divagation ni raison, à présent c’est ma viE

Son amour me fera tutoyer ce beau firmamenT
Avec sa joie et sa douceur, je gagnerai au lotO
Rassurant sont ses mots qui me seront dévolU
Alors son regard et sa voix me feront divagueR
Nul autre être ne comptera jamais plus qu’ellE

La forêt frémit sous ces assauts partiels
Tandis que la faune s’est mise sous couvert

Les cours d’eaux ont quitté leur lit tel des rebels
Tant pis pour les roseaux qui y seront moins vert

Par delà le vent, on entendait les efforts
Bien acharnés, d’un vieux mais valeureux castor

Pourvu que le pont tienne bon la mousson
Buissons et fourrés croulant en fin de saison

Le chemin menant à notre douce maison
Transmet les vibrations des ralentis piverts

La bise coule lentement vers le perron
Très prêt, les gouttes perlent sur la tabatière

Puis vinrent les feuilles mortes en arc-en-ciel
Baladant la poussière jusque sous l’autel

Prêt de la cheminée, mon Emilie s’endort
Bercée par la faible pluie, qui ruisselle encore

Avec elle, je me sens en sécurité
Dès que je la quitte, j’ai peur
En sa compagnie, j’ai soif de liberté
Son absence me met en sueur

J’y suis attaché plus que je n’ose l’avouer
La chaîne nous liant se renforçant petit à petit
Toujours redoutée et pourtant recherchée
Je la choisit autant que je la subit

Elle me pèse et me rends amère
Si tel est mon fardeau, pourvu qu’il soit éphémère
La solitude est le pire de mes tourments
Je sais qu’il est trop tôt mais j’aimerais partir maintenant

Je suis seul sur Terre
Ma vie est un enfer
Je suis solitaire
J’me perds…

Mensonge et déraison
Les mots vont trop vite
J'y songe, je ne suis pas bon
Mes maux sont explicites

Timide et asocial
Mes actes m'enferment
Vide de tout mental
Exact, ma pourriture germe

Paresse et gourmandise
Sont péchés qui m'habitent
Le stress est ma devise
Désolé si parfois j'hésite

Faiblard et peureux
Vive est la berme
Entre ringard et malheureux
J'arrive à mon terme

J’avance, sans savoir où je vais
J’avance, juste pour oublier qui j’étais
Pas de futur, je n’arrive pas à me projeter
Pas de passé, je ne veux plus jamais y penser

Personne, c’est ce qui me reste
Personne, je le suis, c'est manifeste
J’ai peur, de rester ainsi en vie, point net
J’ai peur, mon âme ne veux pas quitter cette planète

L’amour, chez moi, n’existe plus
L’amour, je le veux pourtant absolue
Je tremble, dans tout mon corps, c’est fou
Je tremble, lorsque je suis seul mais aussi devant vous

J’arrive, à sourire, parfois
J’arrive, à continuer à vivre, ma fois
Moi et mes faiblesses, nous sommes toujours là
Moi et mes faiblesses, nous serons ensemble même dans l’au-delà

Ne me pleurez pas si je ne suis plus

Réjouissez-vous plutôt de cette solitude que j'ai perdue

(A chanter ou rapper) :

Mon amour, je l’avoue, tel qu’elle est faite
Soyez pas trop jaloux, elle est juste parfaite
Espérons qu’avec moi, elle soit satisfaite
Avec elle, tous les mois, c'est juste la fête

J’me souviens en Juillet, au bord de la mer
Notre premier baiser, était loin d'être amer
Après un détour, par la maison de sa mère
On a fait l’amour, telle une toile de Vermeer

J’risque l’implosion, chaque fois que je la vois
Mon coeur, en pression, vers elle se louvoie
J’aimerais dépeindre, le son de sa belle voix
Et ainsi atteindre, ce Paradis que j’entrevois

J’arrive enfin sur le sol nippon, terre dont j’ai tant rêvé et qui m’était autrefois refusée, les yeux pétillants d’envie. Les sensations me submerge, je suis au Paradis. La fatigue du voyage et le décalage horaire n’ont rien altérés à mon plaisir finalement assouvie. “Enfin j’y suis !”


Mon coeur est haletant mais mes jambes ont décidé de ne plus me porter, je me retrouve un genou à terre, la larme à l’oeil. N’étant pas venu uniquement dans le but de visiter l’aéroport de Narita, je me redresse, empoigne ma valise et me dirige vers le hall d’accueil. Il était presque minuit, je regarde le plan de l’aéroport et trouve la porte menant à la gare, j’en franchis alors le seuil. “Il est temps de sortir son larfeuille !”


Mon hôtesse japonaise me renseigne sur la ligne à prendre, suivre le Yamanote direction Ueno. Quelques ¥en me suffise pour emprunter ce si beau métro. Arrivé à Nippori, je change de train pour prendre celui menant à mon hôtel d’Ikkebukuro. “Mon Dieu, il pleut à grands seaux !”


Ayant appris par coeur le chemin reliant la gare à mon logement, j’enfile mon vêtement de pluie et me mis à sprinter. Vingt bonne minutes, la pluie et l’obscurité m’ayant quelque peu désorienté, se sont écoulées avant que je n’y sois arrivé. Pas le temps pour les photos, me voici devant la réception où je récupère les clés. “Demain, les vacances vont pouvoir commencer !”

Lorsque vous avez tout perdu, plus rien ne vous retient. La vie s’ouvre à vous, alors prenez la dans vos bras. Là où les autres s’effondrent, vous avancez la tête haute.

Si vous vous sentez foutu, ne craignez rien. Seul l’abandon est tabou, ni pensez même pas. Soyez le soleil qui fait fondre, toutes ces mauvaises pensées que vous appelez fautes.

Arrêtez vos sous-entendu, vous le valez bien. Avancez le coeur prêt à tout, plus jamais profil bas. Alors que les moutons se font tondre, prenez de l’élan et que ça saute.

Vous êtes l’architecte de votre salut, accueillez le en votre sein. Valorisez vos atours, changez moi tout ça. Vers la fin des jours sombres, la lumière sera votre hôte.

Ton baluchon sur l'épaule, tu es fin prêt pour le départ.

Tu cours vers l’aventure, le coeur léger et la tête emplie d'espoir.

Une légère brise te frôle, le soleil caresse aussi gentiment ton dos.

Ultime don de la nature, tu sembles attirer le regard de tous les animaux.

Quel est donc ce secret, que tu caches au fond de toi.

Qui est cette personne, nul ne le sait mieux que Luc et Léa.

Plus rien ne te mets en arrêt, nul doute que tu sois vraiment heureux.

Pour la vie tu déraisonne, que dure cet état donnant la puissance du feu.

Marie s’éveille
Me cherche en cuisine
Je suis concentré

Être discrète
Approche délicate
Ma mie m’enlace

Sourire aux lèvres
Rougir sous ces doux baisers
Ne rien se dire

Apprécier l’instant
Ensemble pour l’infini
Amour éternel

La toute première fois, lorsque je t’ai vue
Allez savoir pourquoi, je suis tombé des nues
Si je me rappelle encore, oui, de ce jour là
C’est que depuis lors, je suis amoureux de toi

Si je pleure, presque à en crever
C'est que mon malheur, ne serait-ce que d’espérer
Qu’un jour peut-être, tu me remarqueras
Qu’un jour peut-être, tu me souriras

Lorsque j'ai appris l'endroit où tu habitais
Aussitôt j'ai admis que j'allais déménager
Depuis je t'ai offert toutes les fleurs du monde
Mais j'ai encore souffert tu n'en voulais pas une seconde

Si je pleure, presque à en crever
C'est que mon malheur, ne serait-ce que d’espérer
Qu’un jour peut-être, tu me remarqueras
Qu’un jour peut-être, tu me souriras

Dans ma vie, je n’ai eu qu’un seul vrai ami
Ensemble, nous avons tout vécu
De tous nos voyages, je n’ai jamais été déçu
Il ne fut jamais de mauvaise compagnie

Partant pour toutes les aventures, celui-ci
Me permis de faire ce que je n’aurais jamais cru
Les années passent, mais il reste au-dessus
Même d’un frère, puisque je l’ai choisi

Maintenant qu’il s’est quelque peu éloigné
Il est vrai que je puis vous l’avouer
Son absence m’attriste au plus haut point

Mais aucun soucis, tout cela je le comprends
Après tout, chacun fait sa vie comme il l’entend
Car malgré tout, notre amitié, jamais ne s’éteint

Je brise le mur intérieur de mon cœur
Je voudrais laisser mes émotions partir
Pouvoir finalement être prêt à fuir
Personne d’autre ne peut assécher mes pleurs

C’est ainsi que je veux comprendre ma vie
Marchant assidûment dans la mer des rêves
Sacrifiant l’instant réel pour le futur

Je crois dans la folie appelée présent
Je veux simplement savoir vivre
Pouvoir me projeter et être ivre
Personne n’a atteint ce firmament

C’est enfin le moment de dire merci
Marchant juste vers cette trêve
Sacrifiant le pensif pour le mature

Acte 2:

Depuis Tokyo et si le cœur vous en dit, le beau temps aidant, vous pouvez vous diriger vers le Mont Fuji. Pour ce faire, il faut d’abord prendre le Shinkansen jusqu’à Mishima puis un train de la JR menant directement à la ville de Fuji.

Nous reviendrons ultérieurement sur l’express japonais pour s’arrêter sur les trains de ligne classique. La chose la plus étonnante à leurs sujets venant du fait que les sièges ont leurs dossiers que l’on peut basculer afin d’être toujours assis dans le sens de la marche, c’est fantastique. Mais il se peut également que l’ensemble des places assises soit parallèle à la longueur du train laissant alors un couloir central permettant un flux dynamique. Quoi qu’il en soit le confort général est très agréable et le savoir-vivre japonais permet de voyager dans des transports toujours propres et écologiques.

La ville au pied du fameux volcan est très typique du village rural japonais tel qu’on peut le voir dans certains films en prise de vue réel ou animés nippons. Les corbeaux et grillons accompagnent fort bien ce voyage tant et si bien que ce concert améliore le paysage pourtant déjà extraordinaire du Fujisan trônant de sa splendeur les environs. Après quelques heures de mitraillage photo et de flânerie champêtre, il faudra bien revenir à la maison.

Revenons donc sur le Shinkansen qui est d’une tout autre classe car il représente tout simplement la fierté nationale dans le domaine ferroviaire. Il faut avouer qu’aussi bien niveau confort, aménagement mais aussi ambiance, on se croirait tous simplement dans un avion en première. Et ce n’est pas le fuselage de l’engin ni son accélération qui vous feront revenir en arrière. Ce qui est également fortement agréable, pour un touriste, c’est qu’il y a toujours au moins une voiture entièrement destinée aux personnes n’ayant fait aucune réservation tarifaire. Cette voiture est clairement indiquée et il est donc très rare de ne pas trouver chaire. Enfin, et ce point est sans doute le plus remarquable, la fréquence des Shinkansen est telle qu’il est rare d’attendre plus d’un quart d’heure un train que l’on vient pourtant de rater, ne soyez donc pas amer. S’il fallait faire la comparaison avec la France, disons sur un Paris-Marseille où vous êtes obligés d’avoir une réservation, lorsque vous ratez (de votre propre faute) le départ du train ; non seulement, vous attendrez au mieux une heure avant le prochain départ, mais en plus vous aurez toutes les difficultés du monde à monter dedans sans perte pécuniaire.

Il existe un endroit où le temps n’a pas d’emprise
Un espace illimité ne possédant ni loi ni raison
C’est en ce lieu que je t’ai vu pour la première fois

Etrange lueur que je n’ai d’abord pas comprise
Un espoir en plein cœur de la nuit, tu étais cela
Puis l’éclair donna place à une tempête d’affection

Ici, aucune limite à mes déclarations envers toi
Terminé ma timidité, ma peur et mes imprécisions
Seul reste mon amour et ma vie qui t’ai promise

Tu es vraiment superbe et là rien que pour moi
Tu me susurre que tes lèvres veulent être prises
Je frissonne de désir et t’offre ce baiser avec passion

En ce lieu, nous faisons tous ce que nous voulons
Il n’y a pas de droit, pas de contrainte, pas de crise
Nous volons à travers le monde et même au-delà

Mais il faudra bien que je quitte ce si bel horizon
Car cela n’est qu’éphémère que je le veuille ou pas
Demain, je ferai tout pour revenir, j’en fais ma devise

Moi aussi je m'envole avec tes jolis mots

Il y aura soit une V2, soit une suite car j'ai l'impression d'un manque

La V2, ou la suite, ou dans le même thème, ou … Bref


Il existe un endroit étrange où l’impossible
Se change soudainement en réalisable
Un lieu où l’univers connu est démantelé
C’est ici que l’infini prend tout son sens

Nous y allons tous une fois qu’on le veuille
Ou non puisque la vie est à son seuil
Les souvenirs sont complètement mélangés
Et la réalité est intangible quand on y pense

Mais puisque c’est là que je t’ai donné forme
Pour la première fois, au-delà de la norme
J’y retournerai souvent, c’est une nécessité
Mon cœur me relançant de manière intense

Jusqu’au jour où tu ne m’apparaîtras plus
Dans ce royaume aux idées défendues
Sans doute car tu ne seras plus inventé
Ce jour deviendra pour moi une chance

j adore !! ><