Final Fantasy VIII (la présentation)

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Je me suis amusé à reprendre le "test" de Grandia de manière à l'adapter à FFVIII

FINAL FANTASY VIII

Histoire
Tout commence dans l’université de Balamb, la BGU (Balamb Gardian University). Vous incarnez Squall, un jeune homme de 17 ans, qui veut devenir SEED, guerrier d’élite de la BGU. Et c’est pour cela qu’avec son pire rival Seifer, 18 ans, il s’affronte régulièrement en dehors de l’université afin de savoir lequel des deux est le meilleur épéiste. En fait ils ont chacun une Gunblade, c’est une épée croisée avec un pistolet.
Les deux adversaires sont également orphelins comme la plupart des étudiants de la BGU. A la suite du combat on retrouve Squall en compagnie de son professeur Quistis qui a un an de plus que son élève.
Elle veut savoir le niveau de l’étudiant et l’emmène dans les grottes qui se trouvent à proximité de Balamb. Bien évidemment Squall ne viendras pas seul et serra accompagné de son institutrice lors des combats, de plus il pourra compter sur l’aide de G-Force sorte de divinité dont on invoque la puissance.
Je fais une parenthèse pour signaler que les G-Force sont associées aux personnages et ne sont donc utilisables que par la personne qui les porte. Elles sont pour la plupart assignées à une force de la nature (air, feu, foudre, gravité, etc.….). Chacune d’entre elle à sa rivale. Fin de parenthèse.
Arrivé sur les lieux nos deux jeunes amis assistent à l’avènement d’une nouvelle divinité. N’écoutant que leurs courages et voulant démontrer leurs forces, Squall et Quistis arrivent à la battre et à la soumettre à leurs volontés. A leurs retours ils apprennent que le test final pour devenir SEED va avoir lieu, Quistis encourage son protégé et s’en va. Pour réussir sa mission Squall devra faire partie d’une équipe de trois dont Seifer est le chef. L’autre personne et un garçon de 17 ans coiffé comme un hérisson, tatoué sur la joue gauche de sigle tribal et maître en arts martiaux. Cet adolescent, Zell, est un drôle de loustic et sa psychologie de joyeux luron est à l’inverse de Squall qui serait plutôt calme et taciturne. Bref, ils ont pour épreuve d’aller aider les habitants de Dollet qui a été envahie par l’armée de Galbadia. Pour ce faire nos héros doivent débarquer sur les plages de Dollet.
Après quelques péripéties, Seifer abandonne les deux autres. Le groupe est alors rejoint par Selphie, une autre jeune fille de 16 ans qui vient d’arriver à la BGU.
Après leurs victoires les trois guerriers reçoivent les compliments de toute l’université et deviennent SEED. Seifer est recalé et décide de quitter la BGU. Lors de la en hommage aux nouveaux SEED Squall fait la connaissance de Linoa une superbe brune dont l'attitude et l'approche envers la vie sont apparemment à l'opposé des siennes.
Le proviseur de l’université décide d’envoyer nos nouveaux gradés pour leur première mission dans la ville de Galbadia afin d’aider les résistants qui s’opposent à la guerre orchestrée par le président de ce pays.
S’en suis divers rencontre avec d’autres protagonistes dont certains partageront la route de nos héros. Durant le parcours Linoa et Squall deviendront de plus en plus intime et lucide sur les réels dangers.
Si vous voulez connaître la suite et fin de l’histoire jetez-vous sur le jeu…

Graphismes
Le jeu se voulait à l’origine, comme une révolution par rapport à Final Fantasy 7. En effet, à la base le précédent jeu est le premier de la firme à être développé sur la Playstation de SONY. Hors le développement est plus maîtrisé par les développeurs qui veulent démontrer tous leurs talents.
Le soft est alors bien au-dessus du septième épisode du point de vue graphique et devient pratiquement le jeu le plus impressionnant graphiquement de la PS1.
Ainsi il y a eu de nouvelles idées. Le jeu est en 3D, les personnages ne sont plus dessinés en SD (grande mode à l’époque de FF7), les scènes « cinématiques » sont de véritables œuvres d’arts et les couleurs sont très matures et plus sombre que précédemment. Bref que du bon en condensé. Le réalisme du huitième opus de la marque cubique ainsi que son côté réaliste font passer la concurrence pour des débutants.
Mais, et c’est paradoxal, le jeu est boudé par les fans de la première heure parce qu’il est loin des précédents jeux de la firme qui ont toujours été dessinés en SD.
Le moteur graphique du jeu est ce qui se fait de mieux à l’époque, et permet un rendu agréable bien que divers selon l’action effectuée par le joueur. Ainsi, vous aurez une qualité graphique importante dans les villes et durant les combats, alors que dans les déplacements sur la carte restent laborieux, les menus demeurent classiques et sans fioriture. Peu de jeux, à cette époque, peuvent se targuer d’avoir une telle charte graphique. Ajoutons à cela une palette de couleur impressionnante et des effets de lumière de bonne facture. Lors des séquences de combats les magies et autres attaques spéciales bénéficient toutes d’effets visuels impressionnants.
Le jeu souffre bien évidemment de la « pixellisation » de la Playstation mais sur la plateforme de Sony aucun jeu n’y échappe. Les personnages sont parfaitement modélisés et bénéficient pour la plupart de screen joliment dessiné et apparaissant dans les menus.
Parlons des cinématiques, comme je vous le disais précédemment, ces dernières sont grandioses et sont entièrement faites en images de synthèse. Les dessins utilisés sont effectués par le même dessinateur que les screen suscités ce qui augmente l’impression d’uniformité du titre. Les couleurs sont toujours aussi belles et les personnages profitent ici d’une meilleure définition pour les détails (tel que les plumes du blouson de Squall), ce qui nous permet de voir la progression depuis FF7.
Pour finir, le packaging est fait du même bois que l’ensemble du soft avec des CD dessinés représentant les personnages principaux. Le livret est bien fichu est nous gratifie de dessins très jolis.
Petite info croustillante : c’est en voyant le design de Linoa que les scénaristes ont décidés de lui donné un rôle beaucoup plus important dans l’histoire qu’à l’origine.

Univers Sonore
La musique fait en tout point honneur à l’histoire et est donc magnifique, vous emmenant dans des envolées féeriques tout à fait adapter au thème de l’aventure.
Bien évidement, selon les situations nous aurons droit à des ambiances tristes ou joyeuses.
De même selon les lieux visités les symphonies ne seront pas les mêmes.
Durant les combats, la mélodie est également très belle nous offrant même plusieurs thèmes au fil de l’aventure.
Les bruitages quant à eux sont idéalement adaptés à l’action. Les attaques sont agrémentées d’effets sonores toujours en adéquation avec l’action.
Pour la première fois dans un Final Fantasy nous avons droit à des thèmes chantés (et non plus juste un chœur) entièrement en anglais pour notre plus grand bonheur. J’entends par-là que si les chants étaient prononcées en Français ils perdraient de leurs charmes (voir Arc le clan des Deimos) et que s’ils étaient en Japonais pas mal de joueurs ne comprendraient rien.
Ceci m’amène à parler des OST qui sont sorties en marges du jeu. Autant l’adaptation officielle est très bonne pour les fans du soft (avec certes quelques coquilles mais beaucoup moins que son prédécesseur), autant les collections orchestrales et au piano sont magnifiques. Elles sont dignes d’être au panthéon de la musique avec des compositeurs fabuleux tel Mozart ou Schubert.
Les développeurs ne voulant pas chambouler les joueurs plus que de raison il fut décidé de ne pas mettre de voix aux personnages pourtant les doubleurs de Squall et de Linoa était déjà choisis. Mais ce n’est pas la seule raison, pour profiter pleinement des capacités audio du support CD et de la Playstation les artistes ont composé en midi, format qui ne supporte pas bien les voix surtout si elles sont compressées comme se fut le cas.
Néanmoins l’univers sonore est dans l’ensemble beaucoup plus que satisfaisant et il serait dommage de vous arrêter à ces détails insignifiants.

Gameplay
Voici le point ultime du jeu.
Si vous avez accroché à l’histoire et que le manque de dialogues (voir paragraphe approprié) ne vous gènes aucunement vous allez vous focaliser sur cet aspect tellement le Gameplay est original.
Les déplacements sur la carte sont très bien réalisés, le joystick gauche pour faire bouger le personnage, les gâchettes pour la caméra. Simple et ment efficace même si très exploiter par la concurrence. Le bouton croix permet les interactions avec le décor et les autres personnages, le rond pour annuler, le carré est utile durant les combats exclusivement et le triangle nous fait accéder au menu.
Ce dernier est très clair et nous permet de personnalisé chaque protagoniste (chacun ayant ces propres caractéristiques) ainsi que leurs invocations. De plus nous pouvons nous renseigner sur l’état des personnages, l’avancer de leur niveau et les différentes aptitudes des GF à débloquer durant les combats.
Le summum du jeu intervient durant les joutes qui deviennent à la fois dynamique et stratégiques. Lors de vos déplacements en villes et dans les donjons tous les personnages de votre équipe (3 au maximum) sont visibles. Sur la carte seul Squall est représenté, les ennemis ne le sont pas et les affrontements arrivent de façon aléatoire. Ceci entraîne malgré tout trois manières d’aborder les combats :
· Avantage : vous commencer le combat avec votre barre d’action plein et donc vous pouvez dés lors entrer une commande.
· Normal : pas d’avantage, tout se passe normalement.
· Piège : vous commencer le combat avec votre barre d’action vide tandis que votre adversaire a la sienne pleine, de plus l’ennemi se trouve dans votre dos.
Et ceci à une influence sur l’issu du combat bien au-delà de ce que vous pouvez imaginer. Durant ce dernier tous les participants, alliés ou ennemis, retrouvent leurs actions prédéterminées par une barre d’action propre à chacun appeler ATB (Active Time Battle). Je m’explique, chacun des personnages est affecté d’une barre en bas de l’écran (à côté de son nom). Cette barre progresse en fonction du temps et selon la vitesse de l’utilisateur, bien évidemment la barre des ennemis n’est pas visible. Il existe deux types de barre :
· La première est rouge : c’est une phase d’attente, chaque protagoniste a la sienne. Plus votre personnage a un niveau élevé plus il ira vite dans cette phase. Elle se finit par le choix de la commande du joueur (ou automatiquement pour les adversaires) pour le héros concerné.
· La deuxième est bleu : c’est celle des GF. Elle remplace celle du joueur et se finit par l’invocation de l’entité. Plus votre GF aura d’affinité avec le personnage l’invoquant plus elle ira vite.
Les commandes proposées sont les suivantes :
· Attaque : cette commande permet d’effectuer une attaque de base avec l’arme équipée.
· Magie : lance une magie (ici les magies sont stockées comme des objets pour 1 perso).
· Objet : elle vous permet d’utiliser un objet du groupe.
· G-Force : permet d’invoquer une entité divine.
· Défense : met le personnage en position de défense pour encaisser une attaque.
· Autres : selon le niveau de l’invocation associé vous aurez la disponibilité d’utiliser d’autre commande tel Pillé, Kamikaze, Absorption, Voler, etc.
A noter qu’en plus de pouvoir être utilisé les magies sont liées à une capacité de votre avatar. Ceci nous oblige à bien réfléchir avant d’utiliser la magie.

Durée de vie
Le jeu est décomposé en quatre CD (contre 3 pour FF7).
Il est plutôt linéaire dans son déroulement mais permet au joueur de parcourir la carte à tout moment en quête de missions annexes. Ces missions sont majoritairement la recherche d’une invocation supplémentaire non disponible dans le déroulement normal du jeu. Très inégales en terme de difficulté, il faut en général d’abord vaincre la GF avant de pouvoir l’utiliser.
De plus certaine demande d’être voler à des ennemis bien particuliers tandis que d’autre réclame que l’on recherche des éléments particuliers aux quatre coins du globe.
Autres quêtes annexes d’importance, le mini jeu de carte disponible dès le début de l’aventure et qui réclame de trouver et d’affronter des adversaires dans toutes les villes parcourues afin d’avoir la collection la plus complète possible.
Sinon durant le jeu la difficulté est certes progressive mais les ennemis ont un niveau qui s’adapte au votre. Ceci est très jouissif mais peut provoquer une certaine lassitude. Heureusement l’histoire est prenante et les ennemis peuvent progresser d’un coup vous obligeant à utiliser des magies et des invocations plus forte qu’à votre habitude et donc moins rapide puisque moins souvent utilisées. De la même manière vos adversaires ne sont pas forcément sensibles à toutes vos attaques et il faudra souvent bien exploiter l’ensemble de vos pouvoirs pour enfin trouver l’attaque adéquate.
Surtout que vous pourrez accéder aux limites de vos protagonistes lorsque ces derniers ont un niveau de vie particulièrement bas. Ces attaques de très haut niveau vont progresser selon l’arme du personnage. Pour acquérir une nouvelle arme il faut réunir une liste d’ingrédient bien spécifique et de plus en plus dure à trouver, de plus il faudra débourser une somme forfaitaire pour sa conception.
Le jeu peut donc se finir en une soixantaine d’heure pour un joueur allant en ligne droite quel que soit son niveau et ses aptitudes tandis qu’il faudra ajouter au moins 40 heures pour qui voudra atteindre le niveau ultime avec les personnages et exceller dans tous les domaines.

Conclusion
En conclusion le jeu paraît adapter pour les joueurs de tous horizons bien qu’il nécessite un temps d’adaptation indispensable pour bien comprendre tous les donnants et aboutissants du système de combat.
Il faut aussi ajouter le fait que le jeu joue beaucoup sur la liaison entre Linoa et Squall nous faisant croire à une pièce romantique.
Et à bien y réfléchir, cet état de fait n’est peut-être pas que négatif. Je m’explique, le soft se doit d’être fait par des personnes qui ont envie de voyager, de ressentir des sentiments profonds, de s’ouvrir au autre en compagnie de Squall et ses compagnons. Bref le jeu s’adresse à tous ceux qui ont une âme d’enfant. Et même si l’on peut avoir peur au début de l’aventure de se retrouver dans un soft dont le seul scénario serait celle de l’amour et de l’amitié, l’histoire se complique, les protagonistes évoluent et la trame générale vous emmène au-delà de ce que vous en attendiez jusqu’à devenir l’une des plus grande, et le titre du jeu en est un certificat, référence en matière de RPG.
Pour finir je vais faire une citation du magasine Edge qui considère que Final Fantasy VIII est « encore une autre édition exceptionnelle de la fantasy loin d'être finale de SquareSoft ».