Voici une des deux dernières peintures sur toile à la peinture acrylique, que j'ai exposé avec les autres membres de l'association de peintres de Bar-sur-Aube au mois de Mars.
J'ai réalisé celle-ci après l'attentat contre
Charlie Hebdo. Mais elle ne le concerne pas directement.
Vous reconnaîtrez la fameuse
AK47, mais il y a également des allusions aux situations dans les pays arabes avec le mur criblés de balles dont les douilles reposent au sol, deux filles - dont l'une de type asiatique qui semble d'après les médias moins concerné par les attentats terroristes, l'autre représente ma propre fille adulte - menacées pour se peindre les ongles en couleur... Des symboles comme le terme "Expression" terni sur le mur, des bonshommes en papier noir et blanc, l'un ressemblant presque à une croix chrétienne, punaisés au coeur et à la tête, l'image de l'aubépine, la frange de l'Asiatique et le masque de chirurgien faisant la même ouverture d'une autre façon que la burka, les taches de vernis comme des gouttes de sang sur la table, le chèche blanc en signe de respect sur le débardeur en tissu "camouflage", la fumée noire au loin se confondant ensuite avec le nuage blanc...
Vous pouvez y trouver donc comme thèmes les conflits terroristes, le droit des femmes, le droit d'expression de bien des façons, les rapports à la discrimination... entre violence des couleurs et ironie des images.